Les troubles mentaux liés au travail
Le travail est un facteur central de l’équilibre psychologique et social. Cependant, certaines conditions professionnelles peuvent être à l’origine ou favoriser l’émergence de troubles psychologiques.
Stress chronique, burn-out, troubles anxieux, troubles dépressifs ainsi que les troubles du sommeil et de la vigilance figurent parmi les troubles les plus fréquents liés à l’activité professionnelle.
Les troubles anxieux d’origine professionnelle
Les troubles anxieux d‘origine professionnelle se manifestent par une anxiété et des préoccupations excessives et persistantes, directement liées aux conditions de travail, à l’environnement professionnel ou aux exigences de l’emploi. Contrairement à l’anxiété passagère, ces troubles sont durables et ont un impact significatif sur le fonctionnement quotidien de l’individu, tant au niveau professionnel que personnel.
Le stress chronique professionnel
Le stress professionnel devient chronique lorsqu’il s’inscrit dans la durée sans possibilité de récupération. Il résulte d’un déséquilibre entre les contraintes perçues (exigences) et les ressources disponibles (autonomie, soutien, compétences).
Le burn-out
Le burn-out est un syndrome résultant d’un stress professionnel chronique non géré. Il se compose classiquement de l’épuisement émotionnel, d’une dépersonnalisation ou de cynisme, et d’une baisse de l’accomplissement personnel.
Le bore-out
Contrairement au burn-out, qui résulte d’une surcharge de travail, le bore-out survient quand le salarié est sous-utilisé, déconnecté du sens de ses missions ou placardisé dans un poste sans intérêt.
Les troubles dépressifs liés au travail
Les troubles dépressifs sont des affections psychologiques caractérisées par une tristesse persistante, une perte d’intérêt ou de plaisir, des troubles du sommeil, des troubles de l’appétit, une fatigue excessive, une diminution de l’estime de soi et parfois des idées suicidaires.
Les troubles du sommeil et de la vigilance liés à l’activité professionnelle
Le travail posté, les amplitudes horaires étendues ou les astreintes nocturnes perturbent les rythmes biologiques (rythmes circadiens) et peuvent entraîner des insomnies chroniques, des hypersomnies, des somnolences diurnes ainsi qu’une altération de la vigilance et de la concentration.
© 2025 Santé mentale & Travail – Tous droits réservés